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Rencontre du 03/02/2018

Lieu : Rue du Web, Parc Axis, Mont-Saint-Guibert

 

Rappel des objectifs de CLAP

Relocaliser l’économie de nos trois communes (CSE, O-LLN, MSG) pour

-       Favoriser le « vivre-ensemble »

-       Améliorer la qualité de vie (passer plus de temps avec la famille/les amis et pas dans des navettes épuisantes et embouteillages stressants)

-       Préserver la planète (limitation des trajets domicile-travail, favorisant la mobilité douce)

-       Éviter le phénomène de cité dortoir

 

5 projets ont été identifiés lors de la première journée du 11/11/2017. Cette deuxième rencontre a pour objectif d’avancer dans 4 de ces projets et de les rendre plus tangibles.

 

Les ateliers du jour

 

1er rotation

-       école d’insertion avec formation en permaculture et cuisine locale - Patrick

-       mise en place de mesures inspirées des mécanismes de « zone franche » pour l’artisanat local, les circuits courts et la logistique locale - Philippe

 

2ième rotation

-       projets d’inclusion des différentes générations - François

-       création d’un fonds d’investissement de la transition - Thibaut

 

Objectifs du jour

-       concrétiser les projets

-       voir s’il y a convergence d’idées

-       Networking - pour être plus fort

 

Le compte-rendu ci-dessous reflète les idées émises spontanément par les participants au cours des différents ateliers.

 

Atelier 1 : école d’insertion avec formation en permaculture et cuisine locale

 

1 Rappel

Dans sa définition simplifiée, la permaculture tente d'imiter la Nature, en utilisant des espèces végétales et animales qui sont utiles pour nous (les humains) ET pour la planète (animaux, plantes, sols, eau, air,…).

 

La technique de "jardin instantané" permet de semer et de planter toute l'année.

 

2 Ressources

a. Un endroit (local, serre,…) s'avère indispensable pour les semis, des livres, les outils, le stockage des cartons, des déchets de cuisine,…

 

b. Ensuite on recherche des espaces de culture disponibles auprès :

- des citoyens

- des écoles

- des associations

- des entreprises

- de l'UCL

- des communes

c. Un moyen de locomotion permet de se déplacer entre ces différents espaces, disséminés sur une surface de près de 80km².

 

3 Objectifs

On vise la durabilité. L'objectif principal consiste à enseigner la permaculture afin d'en disséminer les raisons, buts et techniques (au sens large : air, sécurité, eau, nourriture, chaleur, hygiène, santé).

 

Des cours théoriques "simplifiés" sont éventuellement dispensés dans le local et les cours pratiques/théoriques sont donnés directement sur les différents espaces de culture.

 

On encourage une gestion locale des déchets (cartons, herbe tondue, déchets de cuisine, feuilles et branches mortes, toilettes sèches) qui sont en réalité de la nourriture pour les [bestioles qui se trouvent dans les] sols.

 

4 Reprise de certaines idées de la journée du 11/11/2017

- mise en place d'une plateforme internet pour partager les espaces à cultiver

- faire un cadastre des espaces verts / recensement des terres

- impliquer les écoles dans la gestion d'espaces verts

- appli communautaire genre what’s app permettant de faciliter l'échange [ou: groupe what’s app]

- importance de dédier une compétence communale réelle à l'agriculture [permaculture]

- évaluer le rachat des terres par une coopérative

 

5 Forme juridique

Asbl ? Coopérative ? A voir notamment avec Credal.

 

6 Financement

Formations payantes ? On peut imaginer un package pour les entreprises, un autre pour les écoles,…

 

7 La question s'est posée de savoir si, en plus de la formation, on désire également avoir un surplus que l'on pourrait alors "vendre"

Il faut dans ce cas faire particulièrement attention à l'éventuelle rupture du cycle de fertilité des sols. Si la vente a lieu à un niveau local ou sur place (mieux), on peut tenter de faire en sorte que le cycle ne soit pas rompu.

 

8 Enfin il y a une interconnexion entre les projets

On peut par exemple imaginer des projets permaculturels pour les personnes âgées où les jeunes accompliraient les mouvements difficiles pour les aînés (se baisser, s'accroupir,…).

 

Suite du projet

Pour la 3ème réunion par projet, la date a été fixée au samedi 3 mars 2018 à 14h00.

 

Atelier 2 : Zone franche artisanat local circuit court logistique locale

 

La Zone franche (ZF) est une enclave artificielle à l’intérieur d’une région, où certains règlements fédéraux et régionaux ne sont pas applicables (ex : Dispense de cotisations professionnelles). C’est une zone en dehors du monde.

La ZF permet de tester de nouveaux modèles économiques

-       4 ZF en Wallonie : Seraing, Sambreville, Charleroi et Frameries

-       3 ZF en Flandre: Genk, Turnhout, Zaventem-Vilvorde + concept de « brownfields » en Flandre

 

L’idée de ZF est d’offrir une aide financière, administrative, conseil. Elle permet de créer l’adhésion des citoyens

On pourrait l’envisager dans le cadre d’activités sélectionnées (pour CLAP : dans le cadre de la COP21).

Exemples de besoins à rencontrer :

-       Artisanat: l’artisan produit mais n’a pas le temps de vendre

-       Agriculture: maraîchers locaux, bio, permaculture : où stocker ? Quels canaux de vente ?

-       Logistique: comment acheminer la production vers l’acheteur ?

-       Financement : ristournes des impôts pour comportement local, Fonds d’investissement Citoyen, Talent, fonds de pension

 

Il y a cependant un besoin de contrôle dans la Zone franche :

-       Incubateurs dans des zones protégés profitant du système mais parfois sans limites de temps (pérennité du loyer : ils ne partent pas) => problèmes : concurrence déloyale

-       obligation de s’aligner aux objectifs à la COP21: sinon sanction

-       Contrôle communal nécessaire ?

 

De plus, appliquer des règles de fiscalité ou de législation sociales différentes met à mal la logique de notre sécurité sociale.

 

Le terme ZF est-il approprié pour ce qu’on veut développer ?

-       Les espaces qu’on veut développer ne sont pas spécialement limités géographiquement

-       De plus, la Zone franche est un concept limité aux espaces géographiques soumis à un désastre économique ou écologique. Ce n’est pas vraiment le cas en Brabant Wallon

 

Plutôt que zone franches, on devrait parler de zone de services : marketing, facilitateur, logistique , livraison, plateforme internet commune de présentation des produits et services « made in BW » avec services centralisés de paiement, assurances, livraison, support, services après-vente,…

 

Il s’agit de créer un maillage entre les différents acteurs, créer une plateforme pour aider les acteurs en mutualisant les services.

 

On est dans la mise en place d’une plateforme commune de services : présentation marketing des produits/services, achat, assurance, livraison par acteurs de mobilité douce - coopération croisée, service de mobilité, cantine écoles …

 

Attention de ne pas construire des usines à gaz.

 

La rentabilité rester un critère essentiel.

 

Exemples de difficultés rencontrées :

- pas moyen de trouver des locaux à surface variable

- surface logistique en BW ?

- entrepôt à géométrie variable pour développer de l’artisanat (bois,...)

 

Attention que les achats futurs se feront de plus en plus en ligne à l’avenir : on peut imaginer d’acheter sur une plateforme commune « made in BW » où différents artisans, maraîchers, commerciaux, fournisseurs de services (coiffure à domicile, mobilité, livraison, home-lunch delivery, …) offrent produits et services.

Les achats sur la plateforme peuvent être livrés à domicile par porteur dédicacés (éventuellement en mobilité douce, vu le faible kilométrage) ou livrés dans un centre logistique pour dispatching global (un paquet regroupant les achats de plusieurs fournisseurs du BW)

 

L’aboutissement du débat est qu’il faut remplacer l’idée de mise en place d’une zone franche par le projet de « POLE / LOCAL / D’ECHANGES / SOLIDAIRES ».

Première réflexion sur des endroits potentiels de localisation sur les 3 communes : quatre-quarts à CSE, entrepôt rue de Jassans à Limelette, espace de l’Avenue Provinciale à Ottignies, Brasserie à MSG, SOL à LLN et Sablière à MSG.

Importance d’avoir des logisticiens, des informaticiens, des marketeers, des économistes et des « spécialistes » de la gestion des déchets et de l’économie circulaire.

 

Suite du projet

Pour la 3ème réunion par projet, la date a été fixée au jeudi 1 mars à 20h00.

 

Atelier 3 : projets d’inclusion des différentes générations

 

Après une heure de riche partage, des tendances communes ont été dégagées après définition de l’intergénérationnel et de l’importance de valoriser les échanges entre les générations.

 

Définition : Liens et interactions qui existent ou devraient exister entre personnes d’âges différents aux expériences historiques propres. Concept qui entend promouvoir les interactions, les échanges, les solidarités et les croisements entre les générations (d’où le « INTER »).

 

 

 

1° Objectifs

-Valoriser les expériences, les savoirs, la vie de nos seniors. Ils ne sont pas à mettre sur le coté mais bien à intégrer dans l’échange et le partage entre les générations = création de richesse intérieure

-Nous avons défini qu’il fallait 3 pôles, un par commune (à MSG, à OLLN et à CSE) avec dans chaque pôle, des groupes d’actions locaux qui seraient prêts à mettre sur place les actions intergénérationnelles

-Dans un premier temps, il serait intéressant de faire le tour de ce qui existe déjà, ensuite prendre connaissance des listings des seniors et des jeunes afin de pouvoir communiquer efficacement et les mettre en relation avant de finalement lancer un premier projet, qui, s’il réussit, lancera le mouvement qui prendra de l’ampleur par lui-même

-Nous étions tous et toutes prêt à dire qu’il y a un réel besoin de se faire rencontrer les générations, d’identifier les personnes âgées parfois dans la difficulté, de faire vivre en collocation les générations, de créer des lieux de vie ouverts à tous, gérés par les personnes âgées

 

2° Trois thématiques se sont dégagées : les Rencontres, les Services et l’Habitat

-Au niveau Rencontres, voici les idées : café social, soirées de jeux, potagers collectifs, repair café, service d’échange local

-Au niveau Services : commerce de proximité, taxis seniors, plateforme d’échanges, mise en relation demande/besoin et offre/disponibilité

-Au niveau Habitat : co-location, chantiers privés/public à prix abordables, relation entre maison de repos et crèches, mettre en relation des duos de seniors/jeunes pour vivre ou partager du temps

 

3° Points clés

-Le LOCAL : nous devons quasiment considérer la zone géographique du « quartier » car la mobilité des seniors est un paramètre important. Trouver des locaux de quartiers pour y créer des cafés associatifs, des moments multi-activités, des rencontres et retisser les liens sociaux

 

4° Les freins

-Le prix des activités « Seniors » par exemple l’UDA pratique des prix élevés

-La difficulté de sortir de chez soi pour certaines personnes

-Le patrimoine financier, sans argent il est souvent compliqué de maintenir les relations sociales

 

5° Sujets divers

Thés dansants, home-crèche, repair café, maison de jeune ouverte aux seniors, covoiturage intergénérationnel, transfert des savoirs, échange des connaissances, compagnonnage, revenu universel pour l’accès au bénévolat, SEL, transport en commun spécifique, éducation populaire et culturelle à prix accessible, plateforme d’information et d’échange, maison Abbeyfield, Vie Féminine, KAP senior LLN,…

 

6° Nos trois communes

Nous voulons mettre en avant et en relation l’utilité de chacun au travers de nos 3 communes :

-Mont-St-Guibert : pas d’info sauf création d’un Conseil Consultatif des Aînés

-Ottignies Louvain-la-Neuve : foisonnement d’initiatives et associations, car lieux où cohabitent facilement familles, étudiants, seniors. C’est également facilité car compétence communale

-Court-St-Etienne : service senior et jeunesse sans interaction et dépendant du CPAS et non pas de la commune

Cela entraîne un frein en termes de budget et d’initiatives.

 

7° Intervenants

Paul Thielen (LLN), Anne-Françoise Simon (Ottignies), Régine Francart (LLN), Céline Graindorge (LLN), François Humblet (CSE)

 

Suite du projet

Pour la 3ème réunion par projet, la date a été fixée au samedi 10 mars 2018 à 14h00.

 

Ateliers 4 : création d’un fonds d’investissement de la transition

 

2 représentants de Citizen Funds sont présents et expliquent le mécanisme qu’ils ont mis en place sur Bruxelles depuis fin novembre.

 

La coopérative qu’ils ont créée est une « COOPERATIVE CITOYENNE D’INVESTISSEMENT ».

 

 

COOPERATIVE

Cette coopérative est agréée ». Elle peut faire appel à l’épargne avec un maximum de 5000 euros par coopérateur et maximum de 5 millions d’euros collectés par an. Une part représente 250 euros. Elle ne doit pas publier des prospectus. Elle doit transmettre des informations à la FSMA qui peut effectuer un contrôle a posteriori. Les coopérateurs peuvent être aussi des personnes morales.

Le Règlement d’Ordre Intérieur intègre des règles strictes pour garantir l’esprit du projet ainsi que une part/1 voix.

La gouvernance se veut aussi extrêmement participative :

- un comité de sélection composé de 2 experts (tournants), d’un des 7 fondateurs de CitizenFunds et de 2 coopérateurs (élus par les autres coopérateurs) ainsi que d’un observateur analyse la pertinence des projets par rapport à l’objectif de la coopérative

- les coopérateurs votent pour sélectionner les projets

 

CITOYENNE 

Le but est de supporter financièrement des projets de transition. C’est donc une logique de mise à disposition de l’épargne. Les dividendes qui peuvent être perçus sont au maximum de 6% mais le dividende n’est pas garanti et ce n’est pas l’objectif de la coopérative.

 

INVESTISSEMENT

L’investissement peut se faire sous forme de capital, de prêt ou de prêt convertible.

Les projets dont rentrer dans la logique de projets de transition :

- économie circulaire / économie de la fonctionnalité

- économie collaborative avec un « shared profit » entre les acteurs

 

CitizenFund peut à tout moment collecter des fonds des citoyens du Brabant Wallon. Il est toutefois important de comprendre que ces fonds pourront servir à financer des projets à Bruxelles tout comme l’épargne collectée des citoyens bruxellois peuvent financer des projets en Brabant Wallon.

Site Internet : https://citizenfund.coop/fr/home_fr/

 

Suite du projet

Le mécanisme tel que mis en place par CitizenFund peut être mis en place sur nos communes.

 

Atelier : mise en réseau des initiatives locales

Cet atelier n’a pas pu avoir lieu suite à l’absence du porteur de projet. Néanmoins, Fabienne Neuwels (fabienne.neuwels@gmail.com) s’est proposée pour collecter les initiatives locales qui existent sur les 3 communes. Merci de les lui communiquer par mail

 

Etapes suivantes

 

Après ces ateliers, les participants conviennent ce qui suit :

 

Quoi

Qui

Pour quand

Organisation de 3 réunions séparées pour affiner 3 projets :

- permaculture

- inclusions des différentes générations

- pôle local d’échanges solidaires

Chaque porteur de projet se charge de trouver une date et un lieu, de convoquer et de tenir la réunion

 

Patrick

François

Philippe

 

3 mars – 14h00

10 mars – 14h00

1 mars – 20h00

Réunion du mouvement CLAP

Groupe souche

Vers mi-avril

Séance d’informations aux citoyens des 3 communes :

- vision commune et ambition du mouvement

- présentation des 3 projets

- présentation du fonds d’investissement de la transition

Fabienne et Philippe pour le lieu

Vers mai/juin

 

Pour le mouvement CLAP

Philippe Delvaux, Patrick Wauthia, François Humblet

07/02/2018

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